L'esclavage, un mot fort qui nous fait penser à des temps anciens. Pourtant sa définition s'applique encore pour de nombreuses personnes, qui vivent dans leur quotidien, certes de façon moins violente une forme d'esclavagisme.
Un esclave par définition est une personne soumise à l'autorité d'une autre, et qui n 'a qu'un seul droit ou obligation, car pour lui ces deux termes ont la même définition, celui de travailler.
Travailler encore et encore, sans repos, sans prendre soin de lui, jusqu'à épuisement.
Il n'aura aucun retour sur son travail. Rien ni bien matériel, ni reconnaissance. Bien au contraire, il devra se contenter de peu. Un peu de nourriture, juste de quoi tenir debout et être apte à travailler. Aucun loisir, ni repos, ceux-ci étant été réservés à leurs maîtres. Pas le droit d'être propriétaire de leur logement. Non ils doivent se contenter d'un abris précaire et en être même reconnaissant. Malgré son dur labeur, sa vie baignera dans la pauvreté.
L'esclavage prive tout être de sa dignité
Un esclave perd son identité, ses origines, sa dignité, pour être au service et se soumettre à la volonté d'autrui. L'esclave n'aura pas le droit de se rebeller, sous peine de punition, bien souvent corporelle menant jusqu'à la mort.. Alors il baisse la tête et obéit, sans plus rien attendre, peut-être la mort qui lui apparait comme la seule porte de sortie.
Triste tableau n'est-ce pas ?
En lisant ces mots, n'avez-vous pas l'impression que vous êtes une, un esclave ?
Depuis combien de temps travaillez-vous ?
Vous sentez-vous reconnu(e) dans votre travail ?
Bénéficiez-vous des fruits de votre travail, tels qu'une maison qui vous plait, qui vous appartient, ou bien des vacances bien méritées sans vous soucier du côté financier ?
Vous sentez-vous digne ou avez-vous l'impression de ne pas être respecté(e), que l'on vous demande toujours plus sans rien recevoir en retour.
Avez-vous l'impression que malgré vos demandes à l'univers, vous ne recevez rien ou bien à l'opposé de ce que vous espériez ?
Lors d'un conflit, même si vous n'êtes pas responsable, gardez-vous le silence sans oser vous défendre et acceptez-vous d'en porter la charge de responsabilité ?
Avez-vous souvent un sentiment d'injustice qui vous anime à l'intérieur de vous ?
Vous sentez-vous épuisé(e), accablé(e), par le travail sans oser vous en plaindre ouvertement à votre entourage ?
Avez-vous l'impression que votre vie est ponctuée par des "il faut, tu dois" ?
Rêvez-vous parfois de vous enfuir, de tout laisser tomber ? Mais vous vous sentez pris(e) au piège de votre vie, de votre famille et vous ne savez plus comment vous sortir de ce carcan qui chaque jour vous étouffe.
La liberté d'être et de faire sont des biens précieux que chaque individu à le droit de vivre. Je dirais même que c'est un droit fondamental !
Alors qu'est-ce qui fait que certaines personnes vont passer une vie à s'épuiser à travailler sans pouvoir s'offir des plaisirs de la vie ?
Qu'est-ce qui fait que malgré une vie de travail, à obéir à un employeur, à un clan familial, certaines personnes survivent avec si peu ?
Alors que d'autres reçoivent toute l'abondance de la vie sans rien faire, juste à demander. Ne trouvez-vous pas cela injuste ?
La mémoire karmique de l'esclavage
Moi oui ! Et cela me mettait même très en colère et me rendait jalouse. Je trimais pour joindre les deux bouts, et je me trouvais confronter à des personnes qui sans rien faire pouvait s'offrir tout ce dont je rêvais. Vacances au soleil, jolis vêtements, belle maison etc... Mois je travaillais du matin au soir et du soir au matin, et pourtant mon frigo ne m'offrait que des grilles vides.
Mon courrier ne m'annonçaient que des factures à payer... J'avais tellement honte de cette pauvreté, de cette déchéance ! Et je trouvais cela injuste, fortement injuste ! Je me disais bien souvent : mais pourquoi il y en a qui ont tout et d'autres malgré qu'ils travaillent n'ont rien !
Venant d'une famille pauvre je me disais que c'était la fidélité à ma famille ou bien je me mettais plus bas que terre, en me disant que je ne valais rien, que j'étais bête, stupide et d'autres qualificatifs que je n'ose pas vous dévoiler ici. Qu'est-ce que j'ai pu me mettre comme coup de bâtons !
Je me flagellais à coup d'insultes !
Lors d'une méditation en conscience, j'ai ressenti autour de mes chevilles et de mes poignets comme des chaines. C'est à cet instant précis que jai compris que je portais une mémoire d'esclave. J'ai posé un regard nouveau sur ma vie, sur celle de ma mère, de ma grand-mère. Et j'ai compris que ces deux femmes étaient aussi des esclaves. Esclaves au travail, esclaves du qu'en dira-t-on ?
Elles se sont usées au travail sans prendre le droit de se reposer, de profiter des plaisirs de la vie.
C'est comme si je reproduisais le schéma de ma mère et ma grand-mère. Et le pire pour moi a été de comprendre que ma fille était en train d'emprunter le même chemin que nous.
Alors j'ai dit : stop !
Cette décision a été une des plus belles de ma vie. Je suis allée à la rencontre de cette mémoire et je m'en suis libérée. Libérant ainsi mes ancêtres et mes descendants et descendants à naitre.
Et la vie a commencé à me sourire. Les demandes que je posais à l'univers m'arrivaient telles que je les avais rêvées. J'ai arrêté de m'épuiser au travail, en m'autorisant du repos. Mais le plus surprenant a été la réaction de mon employeur. Cela faisait des années que je réclamais une augmentation mais la réponse était toujours non. Et là sans rien demander, j'ai été promu cadre supérieur. Une véritable victoire par la reconnaissance de mes capacités.
Nous ne sommes malheureusement pas conscients(es) de toutes ces mémoires d'un autre temps, d'une autre réalité que nous portons. Pourtant elles sont bien présentes en nous; et quand l'une d'entre elles se réveillent, notre vie peut vraiment basculer.
La mission de l'âme est bien d'expérimenter mais certainement pas de subir. La paix est le but ultime que nous avons besoin de rechercher. C'est notre voie.
Observez votre vie, que voyez-vous ? De la paix ? De la liberté ?
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