« Le masculin blessé : ces visages qu’on ne voit pas »
- Marie Noelle Bon
- 14 juin
- 3 min de lecture

Introduction
Il ne crie pas. Il ne frappe pas toujours. Il ne se montre pas forcément dans la brutalité. Le masculin blessé peut être silencieux, discret, souterrain.
Il s’infiltre dans nos hésitations, nos dépendances, notre peur d’agir, notre incapacité à poser un cadre.
Il murmure dans les non-dits.
Il fuit le regard.
Il cède pour éviter les conflits.
Et pourtant… il façonne nos relations, notre posture dans la vie, notre capacité à incarner notre vérité.
Ces visages que l’on oublie
On parle souvent du masculin toxique : autoritaire, dominateur, dur. Mais il existe une autre forme de déséquilibre : le masculin effacé, vidé de sa puissance.
Celui qui dit oui à tout pour ne pas déranger. Celui qui ne sait plus comment agir, ni même s’il en a le droit. Celui qui n’ose plus prendre de place, ni protéger ce qu’il aime.
C’est un masculin blessé dans sa racine :
IL a appris que poser un cadre, c’était mal.
Qu’imposer une limite, c’était dangereux.
Qu’agir, c’était blesser.
Alors, il se retire. Il s’oublie. Il se désintègre.
Les symptômes dans notre vie
Quand ce masculin est blessé, nous pouvons ressentir :
Une peur chronique de faire des choix.
Des difficultés à dire non.
Un sentiment d’impuissance dans les conflits.
Des relations où l’autre domine, même sans le vouloir.
Une hypersensibilité sans filtre, parce que rien ne protège.
Et cela touche aussi les femmes. Car le masculin intérieur n’a pas de sexe. Il est cette part en nous qui agit, tranche, sécurise, pose des fondations.
Quand le féminin se met à crier…
Le féminin, lui, continue. Il ressent. Il perçoit. Il crée.
Mais sans le contenant du masculin, il s’épuise.
Il devient un fleuve sans berge. Une mer agitée sans port. Il hurle son besoin d’être accueilli, cadré, tenu avec douceur.
Et parfois, il se fâche. Il hurle contre l’homme. Mais ce n’est pas contre lui, c’est contre ce masculin en elle qu’elle ne sent plus.
Un acte de guérison : reconnaître le vide
La première étape pour guérir ce masculin, ce n’est pas d’agir. C’est de reconnaître ce qui a été absent.
Reconnaître que tu as manqué de cadre.
Que personne ne t’a appris à poser une frontière.
Que le masculin que tu as connu était peut-être défaillant… ou destructeur.
Et que tu peux, maintenant, te réapproprier cette force sacrée. Pas pour dominer, mais pour tenir.
Petit rituel de réconciliation
Assieds-toi, le dos droit, les pieds ancrés.
Pose ta main droite sur ton cœur.
Respire profondément.
Et répète :« J’accueille la présence du masculin sacré en moi. Je le libère des peurs du passé. Je suis digne de poser un cadre. »
Visualise une lumière droite, dorée, qui traverse ton axe vertical, du ciel à la Terre.
Laisse cette lumière tenir l’espace. Rien d’autre.
Conclusion : restaurer, pas remplacer
Le masculin blessé ne doit pas être supprimé.Il doit être soigné, reconnu, aimé.
C’est un gardien sacré. Un pilier. Une force douce.
Et lorsqu’il reprend sa place, le féminin en nous peut enfin s’ouvrir, aimer, créer, en sécurité.
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✨ À venir dans l’article 4 :« Le masculin protecteur : comment redevenir son propre gardien intérieur »
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