La peur de l'amour, une peur peu connue mais tellement handicapante dans la vie.
Laissez-moi vous raconter l'histoire de Nancy, enfin je vais l'appeler Nancy par mesure de confidentialité.
Nancy se présente à moi, immédiatement, j'ai ressenti dans le côté gauche une entité. Elle avait envahi tout l'espace, décalant ainsi les corps énergétiques vers la droite.
Le coeur était comme saucissonné.
Nancy me raconte que la vie est difficile. Elle est thérapeute mais malgré toutes ses actions pour trouver des clients, rien. Qu'elle vit dans le manque d'argent, que l'argent sort mais ne rentre pas. Elle me demande alors le fameux pourquoi.
Pendant qu'elle me racontait, je scannais son corps, pour entrer en relation avec cette entité si envahissante. En effet, quand une entité se manifeste ainsi, il ne sert à rien de la dégager sans aller explorer la résonnance avec la personne. C'est à dire quelles sont les énergies dont elle se nourrit et qui sont déjà présentes dans le corps de l'hôte. Sinon d'autres prendront sa place.
Ce fut là une sacrée découverte : la peur de l'amour.
Je racontais à Nancy cette peur. Au début elle me disait non, je n'ai pas peur de l'amour inconditionnel. Puis elle me dit : "Cela fait 30 ans que je suis seule, pour moi les hommes c'est fini". J'ai souri. En effet, une telle phrase dévoilait le refus d'aimer, la peur d'aimer un être humain, un homme.
Donc comment pouvoir ressentir l'amour céleste si nous refusons l'amour terrestre ?
Les deux sont liés et surtout ce refus terrestre était un messager pour lui montrer qu'elle refusait l'amour avec un grand A.
Cette peur de l'amour, a de nombreuses conséquences. Elle englobe l'amour sous toutes ces formes, et notamment l'amour envers nous.
Une magnifique messagère
Alors que la séance se poursuivait, une biche est apparue. Magnifique, douce, aimante... Puis cette image a été remplacée par la mort de cette biche. Je vous avoue qu'au début je ne comprenais pas. Alors je me suis laissée guider.
Nancy, au fur et à mesure de ce voyage au coeur de cette peur, ressentait son corps, enfin des douleurs qui se manifestaient, qu'elles connaissaient très bien.
L'esprit de la biche nous a guidé, ce fut une pure merveille. Des enseignements incroyables sur cette peur que je ne connaissais pas.
Cette merveilleuse messagère nous a donné un message qui nous a profondément touchées, et qui a permis à Nancy de se libérer et d'ouvrir son coeur à l'amour :
La vie c'est l'amour, l'amour c'est la vie
Qui aime bien chatie bien
Bien souvent l'amour est associé à la souffrance, à la trahison, à la violence. De plus de vieilles croyances telles que "Qui aime bien chatie bien", viennent s'incruster en nos cellules, et nous ferment à l'amour. Quelle idée, n'est-ce pas ?
Mais cette croyance est là, terrée en nous, et nous pousse inconsciemment à nous autopunir en refusant l'amour. Quand je dis refuser l'amour, je veux dire accepter l'amour avec ses joies mais aussi ses déceptions.
Refuser l'amour, c'est refuser la vie, c'est refuser de recevoir,
Nous bloquons le flux de la vie, donc l'abondance de la vie sous toutes ces formes.
Notre vie devient le reflet de notre conflit intérieur
Le rôle du féminin est de nous permettre de comprendre que notre douceur, notre sensibilité, ne sont pas des faiblesses mais une magnifique force. Donc quand le féminin sacré est blessé et non épanoui, tout est sclérosé.
Nous nous retrouvons prisonnier de toutes sortes de peur liées à la vie, aux autres, au monde extérieur. De telles peurs sont vraiment paralysantes, et créent autour de nous un chaos dans tous les domaines de notre vie. Nous sommes constamment sur nos gardes, nous nous attendons toujours au pire, et bien sûr c'est le pire qui nous est envoyé.
Ces peurs vont créer des croyances violentes par rapport au masculin sacré. Ce qui provoque un conflit intérieur entre ces deux énergies qui sont vitales à notre épanouissement. Le masculin va devenir protecteur par la force et le féminin va fermer notre coeur à double tour. Nous sommes en confrontation intérieure.
Nous allons donc traverser la vie avec des doutes, une incapacité à faire confiance aux hommes pour les femmes, et aux femmes pour les hommes. Car ces deux énergies sont présentes en chaque être, peu importe le genre.
C'est ainsi, que nous allons nous épuiser à nous suffir à nous-même en refusant toute aide extérieure. En endossant toutes les responsabilités même celles qui ne nous appartiennent pas.
Vous connaissez cette phrase : "Moi je m'assume totalement seul(e). Elle résume à elle seule cette peur cachée. Car notre mission n'est pas de traverser seul(e) la vie, mais de partager, de donner, de recevoir.
Se libérer de cette peur permet de rétablir l'union de notre féminin et de notre masculin sacrés et ainsi de nous autoriser à recevoir la vie et son abondance.
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