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Et si nous devenions responsable ?

Photo du rédacteur: Marie Noelle BonMarie Noelle Bon

"Etre libre signifie avant tout être responsable vis à vis de soi-même" Mircea ILeade

Tu me stresses... Il me stresse... Vous me stressez... Ils me stressent...


Nous avons pris cette fâcheuse habitude de conjuguer le verbe" stresser" à toutes les personnes et tous les temps en omettant une seule personne "je".


Je m'interroge face à cette faculté, à ce pouvoir dont disposerait notre entourage de mettre le feu à nos nerfs et nous entraîner dans la frénésie de l'insomnie, de la fatigue, du ras le bol...


Nous complaisons-nous autant dans le rôle de victime, aimons-nous autant souffrir tant au niveau physique qu'émotionnel pour laisser, ainsi, le pouvoir de notre vie, de notre bien-être, entre les mains de nos proches, des médias, de toute personne ou info qui croise notre chemin.


Quand allons-nous enfin nous réveiller et assumer l'entière responsabilité de tout ce qui nous arrive ?

Quand allons-nous enfin prendre conscience que nos pensées se reflètent dans notre vie par nos manques affectifs, matériels, par nos maladies ?


Quand allons-nous enfin décider à nous prendre en main ? A explorer notre intérieur ? Nous arrêter un instant pour ressentir cette émotion, qui se cache derrière cette douleur, ce mal à la tête, ce mal au dos...


C'est vrai, il est tellement plus facile d'aller voir un médecin, qui en quelques minutes, sans même prendre le temps de nous écouter, vas s'empresser de nous prescrire la petite pilule miracle qui va soit disant alléger notre souffrance.


Mais est-elle vraiment aussi efficace que l'on veut bien nous laisser croire ? N'est-elle pas là simplement pour masquer notre réalité ? Pour nous empêcher de nous interroger ? De nous explorer sans l'aide de toutes ces machines qui prennent des clichés de notre corps, mais uniquement de notre corps physique...


L'esprit et le corps ne forment qu'une seule identité, "je". Une identité complète, complexe qui ne demande qu'à se réveiller, qu'à révéler ses potentiels si nous daignions au moins lui laisser une petite chance de s'exprimer.


De par notre obsession, notre engouement pour toutes ces pilules miracles, nous enrichissons des laboratoires qui ne pensent qu'à leur propre bénéfice sans se soucier un tant soit peu de notre bien-être. Leur pouvoir est tellement puissant qu'ils n'hésitent pas à écraser celui ou celle qui mettra à la lumière du jour que nous avons tous le pouvoir de nous auto-guérir.


Ne vous est-il jamais arrivé de vous couper un doigt en cuisinant ou bien en bricolant. Vous êtes-vous , alors, précipités chez votre vendeur de pilule miracle ? Non ! Vous avez désinfecté la plaie, mis un pansement puis vous avez poursuivi vos activités, convaincus, que cette blessure allait elle-même se cicatriser !


Vous ne vous êtes pas lamentés, vous ne n'avez pas douté un seul instant de la capacité de votre corps d’auto-guérir cette partie qui souffrait.


Et pourquoi ? Que se passe-t-il au niveau mental dans une telle situation ?


  • En premier lieu vous prenez conscience de votre blessure...

  • Puis vous faites ce qui se doit être fait... vous vous arrêtez et vous la soignez

  • Puis vous lâcher prise en ayant pleinement confiance à la guérison...


Vous avez sans le savoir suivi les étapes de l'auto-guérison... Votre être intuitif sait très bien comment accéder à la guérison, au bien être, mais malheureusement nous préférons faire confiance au vendeur de pilules miraculeuses plutôt qu'à nous-mêmes.


Peut-être, qu'ainsi, il nous est plus facile de trouver un coupable, un responsable de nos malheurs.


Nous pourrons, sans aucun scrupule, montrer du doigt ce médecin qui n'a pas été capable de nous soulager et nous laisser bercer par la douce illusion que nous ne sommes pas responsables !


Et bien NON ! Nous sommes responsables de votre vie ! Nous sommes responsables de vos ressentis ? Nous sommes responsables de laisser les autres penser à votre place ! Nous sommes responsables de ce mal être qui vous habite !


Combien d'entre nous sont prêts à lâcher une activité quotidienne pour une exploration de notre « moi » profond ? Pour nous accorder une pause méditative sur cette émotion qui nous empoisonne l'existence ? Sur cette douleur qui persiste malgré les antalgiques et les anti-inflammatoires ?


La réponse la plus courante est :"j'aimerai bien mais je n'ai pas le temps".


N'avons-nous réellement pas le temps ou ne souhaitons-nous pas prendre ce temps bénéfique ?


Combien de temps passons-nous devant un écran que ce soit celui de l'ordinateur ou de la télévision ?


Alors peut-être que la vraie question serait :

"Avons-nous réellement envie d'être bien ? "


Avons-nous pris la capacité d’exister aux yeux des autres à travers nos malheurs, nos déboires, nos maladies ?


Est-ce que la maladie ne serait pas un moyen pour rappeler à l’autre que nous sommes là, que nous avons besoin d’attention, d’amour ?


Mais est-ce vraiment à l’autre que la maladie s’adresse ? Ne serait-ce pas plutôt à nous-mêmes qu’elle envoie un message ?


Des messages pour nous informer que nous faisons fausse route, que nous n’avons pas le travail qui nous convient, que nous ne vivons pas la passion que nous avons étouffée par les obligations que nous ont imposées nos parents, nos professeurs, les médias, nos gouvernants…


N’avons-nous pas trop pris l’habitude de faire pour plaire, pour être accepté, pour être aimé ?


Mais à agir ainsi n’oublions-nous pas le plus important, notre amour pour nous…

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1 Comment

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Unknown member
Jun 25, 2018

magnifique ...

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