đż Les Anges de la Mort et les Enfants Non-NĂ©s : une mĂ©moire oubliĂ©e Ă guĂ©rir
- Marie Noelle Bon

- 28 mai
- 4 min de lecture

Il y a des soins qui nous marquent Ă jamais. Des passages vibratoires si puissants quâils laissent en nous lâempreinte dâun autre monde. Celui de lâĂąme. Celui de lâinvisible. Celui des vĂ©ritĂ©s oubliĂ©es.
Ce jour-lĂ , jâai accompagnĂ© un homme que nous appellerons Ălie. Il ne sâattendait pas Ă rencontrer la mĂ©moire des Anges de la Mort. Il ne savait pas non plus quâau creux de son souffle brisĂ© se cachait lâĂ©cho dâun frĂšre non-nĂ©, dâun enfant silencieux que personne nâavait jamais nommĂ©.
Et pourtant⊠tout Ă©tait lĂ . PrĂȘt Ă se rĂ©vĂ©ler.
đŹïž Ătouffer dans lâinvisible
DĂšs le dĂ©but du soin, la sensation fut claire : Ă©touffement. Une gorge serrĂ©e, un souffle court, un corps dĂ©salignĂ©.J e le voyais dans un marais Ă©thĂ©rique, engluĂ© dans une boue vibratoire. Ă chaque mouvement, des lianes invisibles le retenaient. Comme sâil ne pouvait pas avancer. Comme sâil nâavait pas le droit de respirer pleinement.
Et puis ce dĂ©tail Ă©trange : le cĂŽtĂ© gauche de son corps semblait flotter, absent, dĂ©calĂ©. Câest lĂ que lâĂąme mâa murmurĂ© :
âIl manque un souffle. Il porte un souffle qui nâest pas le sien.â
đ¶ Un bĂ©bĂ© non-nĂ©, un frĂšre silencieux
En plongeant plus loin dans cette mĂ©moire, lâimage dâun enfant mort-né sâest imposĂ©e. Pas une fausse couche oubliĂ©e. Un triplĂ©. Trois Ăąmes.. Et lâĂąme dâĂlie, celle qui sâest incarnĂ©e, portait depuis toujours le poids invisible de l'enfant mort nĂ©.
âTu as pris son souffle. Et tu ne te lâes jamais pardonnĂ©.â
Câest lĂ que sâenracine le syndrome du survivant, mais dans une version encore plus profonde :"Je vis Ă la place de lâautre." Alors Ălie, sans le savoir, vivait Ă moitiĂ©. Il sâinterdisait dâĂȘtre pleinement prĂ©sent. Dâexister avec fiertĂ©. Car quelque part, il pensait que sa naissance avait Ă©tĂ© une injustice.
đïž Une lignĂ©e marquĂ©e par les anges de la mort
Mais ce nâĂ©tait que la premiĂšre couche.
Lorsque jâai appelĂ© les informations vibratoires de sa lignĂ©e, un frisson sacré est descendu dans la piĂšce. Je voyais une femme, dans une autre vie, aidant dâautres femmes Ă interrompre leurs grossesses. Elle nâagissait pas dans la haine. Elle Ă©tait appelĂ©e âange de la mortâ.Et cette femme, câĂ©tait sa propre mĂšre, dans une autre incarnation.
Une guĂ©risseuse, une prĂȘtresse, une passeuseâŠMais qui, un jour, a tentĂ© dâaider une jeune fille violĂ©e, trop fragile, trop blessĂ©eâŠEt cette jeune Ăąme ne lâa pas supportĂ©.
Depuis ce jour-lĂ , lâĂąme de cette femme a portĂ© une mĂ©moire de culpabilitĂ© sacrĂ©e, une mĂ©moire dâombre noble, de mission Ă©chouĂ©e.
Et Ălie, en naissant dâelle, avait acceptĂ© de reprendre cette mĂ©moire dans son propre corps.
đ Le mĂ©daillon vibratoire
Dans cette séance, une image forte est revenue : un médaillon.
Pas un bijou classique. Mais un objet Ă©thĂ©rique, ancien, scellĂ©, connectĂ© Ă toutes ces Ăąmes non incarnĂ©es. Ce mĂ©daillon agissait comme un verrou vibratoire .Il retenait des Ăąmes dans lâentre-deux .Il empĂȘchait lâĂȘtre incarnĂ© de se sentir âlibre de vivreâ.
âJe porte ce mĂ©daillon comme un rappel que je ne suis pas digne dâexister.â
Mais ce mĂ©daillon peut ĂȘtre purifiĂ©, transmutĂ©, libĂ©rĂ©. Et câest ce que nous avons fait, ensemble. Avec des mots sacrĂ©s. Avec le souffle. Avec le tambour.
⚠Une phrase sacrée comme porte de lumiÚre
Durant la sĂ©ance, une phrase est descendue. Elle venait dâun autre plan. Dâun lieu sacrĂ© au-delĂ du temps :
HALMAHAM KHAL MAHAM
Cette phrase est une clĂ© vibratoire .Elle signifie, en langage de lâĂąme :
âPar le souffle ancien, je traverse le Portail SacrĂ©, et je redeviens vie.â
Elle est reliĂ©e au Jardin dâAâLem Taâha, un lieu subtil oĂč les Ăąmes vont pour rĂ©parer leurs ailes. Dans ce jardin, il y a dix centres de guĂ©rison, dont celui des enfants non-nĂ©s, celui des trois cĆurs, et celui des ailes brisĂ©es.
Ălie a acceptĂ© de guider les Ăąmes liĂ©es Ă lui vers ce jardin. Il a prononcĂ© ces mots :
âJe laisse aller toutes ces Ăąmes vers le Jardin sacrĂ© dâAâLem Taâha.â
Et quelque chose sâest ouvert.
đ RĂ©parer les ailes de lâĂąme
Les ailes de lâĂąme ne sont pas des plumes.Ce sont des trames vibratoires qui permettent Ă lâĂąme dâexister pleinement dans sa lumiĂšre.
Chez Ălie, lâaile gauche Ă©tait blessĂ©e. Celle qui porte le fĂ©minin sacrĂ©, la douceur, la capacitĂ© Ă manifester.BlessĂ©e par un cĆur brisĂ©. Par une mĂ©moire transgĂ©nĂ©rationnelle. Mais aussi⊠par amour, par loyautĂ© inconsciente envers ceux qui ne sont pas venus.
Le soin a permis de restaurer cette aile, de recoller les fibres invisibles du cĆur. Et au moment oĂč il a appelĂ© la MĂšre SacrĂ©e et le PĂšre SacrĂ©, une enveloppe lumineuse lâa entourĂ©. Son corps a cessĂ© de flotter. Son souffle sâest ancrĂ©. Il est revenu en lui.
đŻïž Et vous, portez-vous cette mĂ©moire ?
Peut-ĂȘtre avez-vous aussi un frĂšre ou une sĆur non-nĂ©e dont on ne vous a jamais parlĂ©. Peut-ĂȘtre ressentez-vous des douleurs inexpliquĂ©es cĂŽtĂ© gauche. Peut-ĂȘtre vivez-vous avec une impression de ne pas ĂȘtre Ă votre place, dâĂȘtre un âintrus dans lâincarnationâ.
Peut-ĂȘtre mĂȘme portez-vous inconsciemment la mĂ©moire des anges de la mort, ces femmes qui ont aidĂ© dâautres femmes, avec lumiĂšre ou confusion, Ă accompagner des Ăąmes sans passage.
Ces mémoires sont anciennes. Profondes. Mais elles ne sont pas figées.
đž Une invitation Ă la paix
Le Jardin dâAâLem Taâha existe. Il vibre. Il vous attend.Si vous vous sentez appelĂ©(e) par ce que vous venez de lire, câest que votre Ăąme reconnaĂźt ce lieu.
Il est temps, maintenant, de rendre leur souffle Ă ceux qui nâont pas pu naĂźtre. Il est temps de reprendre le vĂŽtre, pleinement.
Voici les mots que vous pouvez prononcer pour commencer :
"Je laisse aller toutes les Ăąmes liĂ©es Ă moi, vers le Jardin dâAâLem Taâha. Jâappelle la paix pour ma lignĂ©e, pour mon corps, pour mon cĆur. Jâaccueille la rĂ©paration de mes ailes dâĂąme. Et je choisis, ici et maintenant, de respirer Ă nouveau, pour moi."
Je suis lĂ pour vous guider, si votre Ăąme le souhaite.
Avec amour et lumiĂšre,Marie Noelle
"Il nây a pas de petites Ăąmes. Il nây a que des passages Ă honorer."



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