Nettoyer ses filtres intérieurs – Quand le corps te parle comme un évier

Quand la lumière est forcée, l’âme peut vaciller. L’équilibre est la vraie voie.

Il y a des jours où la vie se met à parler fort, non pas avec des mots, mais avec des signes.Ces signes ne sont pas toujours des visions célestes ou des synchronicités poétiques… Parfois, ce sont des éviers bouchés. Oui, tu as bien lu : des éviers.

Un langage de plomberie sacrée

Depuis quelques semaines, j’ai vu mes éviers se bloquer l’un après l’autre. Pas seulement celui de la cuisine, non. La salle de bain s’y est mise. Et, pour couronner le tout, le filtre du lave-vaisselle a décidé de s’encrasser à son tour.

À chaque fois, je réparais, je vidais, je nettoyais. Mais au fond, je sentais : ce n’était pas que de la plomberie. C’était un langage. Un puzzle que la vie posait devant moi, pièce après pièce.

La marche qui éclaire

Un matin, je pars marcher.L’air est doux, les pas se posent comme des battements de cœur, et dans ce silence intérieur, une phrase s’invite soudain :

« Nettoie tes filtres intérieurs. »

Je comprends tout de suite que ce message est lié à mes éviers.Une image se forme : mon corps comme une maison, avec ses pièces, ses câbles électriques, ses canalisations visibles et invisibles.

Le corps-plomberie

Dans cette vision, je distingue la plomberie intérieure.Les conduits qui amènent l’eau pure — comme les énergies célestes — et ceux qui évacuent l’eau usée — comme les énergies lourdes que le corps ne peut garder.

Et puis, le siphon.Tu sais, ce coude sous l’évier qui retient les odeurs et empêche les saletés de remonter… mais qui, s’il se bouche, empêche toute circulation.

Dans mon corps, ce siphon correspond au périnée.

Le périnée, porte d’évacuation énergétique

Le périnée n’est pas qu’un muscle ou un point anatomique.C’est aussi un portail d’évacuation.C’est là que descendent et se libèrent les charges énergétiques lourdes : émotions figées, mémoires anciennes, tensions cristallisées.

Quand ce centre est encombré par ce que j’ai vu comme des “sédiments éthériques” — faits de souvenirs non digérés, d’expériences inachevées — plus rien ne circule.

Quand la lumière devient un danger

Et c’est là que tout s’éclaire : si tu ouvres le robinet d’un évier bouché, l’eau stagne, remonte et entraîne avec elle toutes les saletés accumulées.

Eh bien… accueillir la lumière cosmique dans un corps dont les filtres intérieurs sont saturés, c’est exactement ça. La lumière descend, mais au lieu de nourrir et purifier, elle se heurte aux sédiments.

Résultat : elle les soulève, les brasse, et tu te retrouves à revivre, parfois de manière brutale, les émotions ou douleurs enfouies depuis longtemps.

Pourquoi certains se sentent mal après un soin ou une retraite

C’est ce qui explique pourquoi certaines personnes se sentent plus mal après un soin énergétique, un stage intensif ou une retraite spirituelle. Ce n’est pas parce que la lumière est “mauvaise” ou que le soin est “raté” .C’est parce que la lumière, en arrivant, a trouvé un système saturé.

Imagine : tu participes à une retraite où l’énergie descend en abondance. Les portes du cœur s’ouvrent, la connexion au Ciel est forte… mais le centre d’évacuation, lui, est bouché.

La lumière agit comme un torrent qui s’abat sur une rivière obstruée : elle remue la vase, fait remonter les sédiments, et l’eau devient trouble.

Résultat : après la retraite, tu ressens fatigue, émotions à fleur de peau, irritabilité, ou même de vieilles blessures qui refont surface.La lumière n’a pas créé ces lourdeurs : elle les a simplement révélées, pour que tu puisses les voir et, si tu le choisis, les libérer.

Les filtres de conscience

C’est là qu’entre en scène la notion de filtres .Dans un évier, le filtre retient les gros déchets pour éviter que le siphon ne se bouche. Dans notre corps, nous avons aussi des filtres de conscience.

Ils sont faits de structures vibratoires qui trient, transmutent et laissent passer ce qui est pur. Quand ils sont propres, la lumière descend et nourrit. Quand ils sont saturés, elle se mêle aux impuretés et perd sa clarté.

Et c’est ce mélange qui peut donner l’impression que “la lumière nous fait du mal”, alors qu’en réalité, c’est l’état de nos filtres qui crée cette réaction.

Le filtre du lave-vaisselle

Le symbole s’est encore précisé quand j’ai repensé à mon lave-vaisselle. Ce petit cylindre en plastique au fond de la machine, qu’on nettoie rarement, et qui finit par retenir tout ce qui devrait être évacué.

Le lave-vaisselle, c’est l’appareil qui “lave” encore et encore. Mais si le filtre est bouché, il lave… avec de l’eau sale. Exactement comme lorsque nous faisons descendre de la lumière dans un corps dont les filtres vibratoires sont saturés : nous croyons nous purifier, mais en réalité, nous faisons circuler les impuretés à l’intérieur.

Le puzzle complet

Tout s’est relié :

• Les éviers bouchés → mes centres d’évacuation.

• Le filtre du lave-vaisselle → mes filtres de conscience saturés.

• Les messages répétés → l’appel urgent à un nettoyage profond.

  
  

J’ai compris que le problème n’était pas “trop de lumière” ou “une lumière trop forte”.Le problème était un manque de préparation des canaux.

Pourquoi préparer avant d’accueillir

C’est une idée que beaucoup oublient dans leur cheminement :Avant d’inviter la lumière à descendre pleinement, il faut s’assurer que l’espace intérieur peut la recevoir. Sinon, elle agit comme un jet d’eau sous pression sur une canalisation bouchée : elle soulève tout ce qui est coincé… et parfois, ça déborde de partout.

Ce n’est pas la faute de la lumière .Elle fait ce qu’elle sait faire : révéler, amplifier, purifier .Mais si nos filtres sont saturés, elle n’a pas d’autre choix que de tout ramener à la surface.

Et là, ce qui devait être une expérience d’élévation peut se transformer en tempête émotionnelle.

Un acte d’amour envers soi

Alors, accueillir la lumière, oui. Mais pas en forçant, pas en croyant que “plus vite, plus fort” est forcément mieux.

Le chemin spirituel n’est pas une course. Il est une respiration, un dialogue constant avec le corps et l’âme. Et ce dialogue passe par l’écoute de ces signes parfois très concrets — même un évier bouché ou un filtre encrassé.

Car au fond, le corps parle toujours. Il dit quand il est prêt, quand il a besoin de repos, quand il a besoin de vidange.

Et si nous l’écoutons vraiment, alors, le jour où la lumière descendra, elle ne brassera plus la boue…Elle illuminera chaque recoin de notre temple intérieur, dans une clarté paisible.

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