Combien de fois me suis-je découragée ? Je ne saurais vous le dire...
Je travaillais sur une blessure, par exemple celle de l'abandon. Tout semblait rentrer dans l'ordre pendant plusieurs mois, voire même plusieurs années, et sans rien comprendre celle-ci se représentait.
Hop ! De nouveau je me remettais au boulot ! Epuisée, démoralisée avec cette petite phrase qui accompagnait le retour de l'indésirable : "mais ce n’est pas possible jamais je m'en sortirais !".
Je sais que de nombreuses personnes vivent cela, et que ces répétitions donnent parfois l'envie de tout arrêter, de nous laisser tomber. Ce qui serait dommage car elles stopperaient cette belle évolution déjà faite.
C'est un peu comme en peinture, quand nous regardons les toiles faites 6 mois, un an plus tôt nous les trouvons laides. C'est tout simplement parce que nous avons progressé, et que nous voyons tous les défauts de lumière, de profondeur, de perspective... C'est un super signe ! Nous avons progressé !
Alors quand se représente une même blessure, c'est la même chose, c'est que nous avons évolué, que nous avons acquis de nouvelles ressources, que nous sommes prêts(es). Que nous pouvons nous libérer d'une nouvelle couche.
Mais qu'est-ce qu'une couche ?
Nous nous sommes construits au travers l'histoire de cette incarnation mais aussi à partir de toutes les expériences que notre âme a vécu au travers ses voyages, et sans compter l'histoire de notre famille, enfin nos familles. En effet, nous ne pensons qu'à cette famille que nous connaissons de cette incarnation mais nous avons également d'autres mémoires des familles liées aux voyages de notre âme.
Donc nous sommes un peu comme une falaise, qui nous honore de la beauté de ces différentes couches qui racontent son histoire.
Dès que nous commençons ce chemin magnifique certes, mais parfois déprimant, nous travaillons sur les couches dites superficielles. C'est à dire celles que nous sommes prêts(es) à aller voir, à ressentir, à revivre une dernière fois.
Ces premières libérations nous permettent de récupérer des ressources pour nous donner des clés qui ouvriront les portes vers des couches plus profondes. C'est ainsi que couches après couches nous nous approchons de la couche originelle qui est en lien direct avec la part divine qui est en nous.
Alors vous pourriez dire : "mais pourquoi nous n’allons pas directement vers cette couche" ? Je me suis posée la même question. J'ai reçu une réponse, bon je vous l'avoue qui ne m'a pas satisfaite, qui m'a laissé un peu grognon, maisc'est ainsi.
Donc la réponse est tout simplement que nous n'avons pas les capacités ni les ressources pour atteindre directement cette couche. Au début, nous travaillons en surface car bien souvent c'est le mental qui fait le job. Mais il a ses limites.
Pour atteindre cette couche tellement libératrice, nous avons besoin de traverser différentes étapes pour apprendre à être dans la conscience et l'acceptation. L'acceptation n'est pas seulement dire par exemple : "je suis en colère contre x, je veux la paix". Non, l'acceptation est bien de faire cette déclaration mais par le cœur, avec une vraie intention de paix et non pas une paix pour recevoir une récompense de l'univers.
Il est donc important pour franchir ces étapes, de prendre conscience de notre fonctionnement lié au bien et au mal, à la récompense et à la punition. Tant que nous prenons nos décisions par rapport à ces notions, nous ne sommes pas dans l'acceptation profonde et vraie, mais uniquement dans la peur d'être puni(e) et le besoin d'être récompensé(e). Ce schéma est un schéma humain, qui a besoin d'être déprogrammé.
Pour avoir accès à ces étapes il est donc primordial d'avoir cette conscience de couches, ainsi la prochaine fois que vous aurez l'impression que tout recommence vous vous direz "oh c'est normal je grandis" et c'est dans la joie que vous entreprendrez ce nouveau travail.
Souvenez-vous la joie est une merveilleuse énergie d'une puissante guérison, de plus elle nous permet de garder la foi en nous et en l'univers.
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