Quand l’électrosensibilité devient un chemin d’éveil
- Marie Noelle Bon

- 18 août
- 6 min de lecture

Il y a des histoires qui ne se choisissent pas vraiment. Elles s’imposent à nous comme une évidence douloureuse, un poids qui devient chaque jour plus lourd… jusqu’à ce qu’on accepte de les regarder autrement.
C’est ainsi que je pourrais résumer mon parcours avec l’électrosensibilité. Une traversée qui, au départ, n’avait rien de lumineux. Un chemin fait de maux de tête incessants, de nuits sans sommeil, de vertiges à en perdre l’équilibre, de douleurs articulaires qui me faisaient sentir comme une vieille âme enfermée dans un corps trop petit pour elle.
Au début, j’ai fait comme tout le monde : j’ai cherché à lutter, à contrôler, à protéger, à éliminer toutes ces ondes invisibles qui semblaient m’assaillir de toutes parts. Mais plus je résistais, plus je me sentais enfermée. Comme prise dans une prison que personne ne voyait, mais que je portais jour et nuit.
Le quotidien invisible de l’électrosensibilité
Je crois que seuls ceux qui vivent cela peuvent vraiment comprendre. L’électrosensibilité ne se voit pas. Ce n’est pas comme un plâtre sur une jambe cassée ou une cicatrice apparente. C’est un mal silencieux, une brûlure intérieure qui ne se dit pas.
On peut être entouré de proches, de collègues, de famille, et pourtant se sentir totalement seul face à ce corps qui réagit de manière incompréhensible.
Les symptômes s’accumulent :
Des maux de tête qui surgissent comme des éclairs dès qu’on s’approche d’un ordinateur, d’un téléphone, d’une borne Wi-Fi.
Des acouphènes stridents qui semblent hurler dans les oreilles sans jamais laisser de repos.
Des déséquilibres du corps, comme si l’on marchait en décalage permanent avec le sol.
Des troubles digestifs, circulatoires, articulaires… un cortège entier de désordres qui viennent compliquer la vie de tous les jours.
Et puis surtout, cette fatigue. Une fatigue qui n’est pas seulement physique, mais existentielle. Comme si chaque cellule passait son temps à se battre contre un ennemi invisible.
L’enfermement progressif
Je me souviens très bien de ce moment où j’ai compris que ma vie basculait. Au début, ce n’était qu’une gêne légère, quelques maux de tête vite oubliés. Puis les symptômes se sont accentués. Chaque jour, une nouvelle contrainte venait s’ajouter à la liste :
Ne pas rester trop longtemps devant l’écran.
Éviter les magasins trop équipés en néons.
Couper le Wi-Fi
.Dormir loin du téléphone.
Se protéger avec toutes sortes de gadgets censés atténuer les ondes.
Petit à petit, mon univers s’est rétréci. Les lieux qui m’étaient familiers sont devenus hostiles. Les moments simples – partager un repas au restaurant, aller voir un film au cinéma, prendre le train – se sont transformés en épreuves.
Je me sentais comme une prisonnière d’un monde que je n’avais pas choisi. Une prison sans barreaux, mais aux parois si solides qu’elles m’empêchaient de respirer.
Et plus je cherchais à me défendre, à trouver des solutions extérieures, plus l’étau se resserrait.
Le jour où j’ai cessé de me battre
Puis un jour, épuisée de chercher sans trouver, j’ai lâché. J’ai cessé de combattre.
Non pas par résignation, mais parce que j’ai compris que la lutte ne faisait qu’accentuer ma douleur. Que résister me gardait enfermée dans la peur et dans la sensation d’être victime.
Alors j’ai fait un geste que je n’avais jamais osé : je me suis accueillie telle que j’étais. J’ai cessé de rejeter mon électrosensibilité. J’ai cessé de me considérer comme anormale. J’ai cessé de rêver d’un corps « comme les autres ».
Et c’est à ce moment-là que quelque chose d’étrange s’est produit.
La vision de l’âme attachée
Alors que je respirais profondément pour m’accepter dans cette différence, j’ai ressenti une pression intense dans mes oreilles. Une sorte de bourdonnement qui s’est transformé en vision intérieure.
J’ai vu une image très forte : celle d’un être – une partie de moi – flottant dans l’univers. Son corps était attaché par des câbles, des fils multiples qui la retenaient prisonnière. Elle voulait avancer, mais chaque câble tirait dans une direction différente.
Cette vision m’a bouleversée. Je comprenais soudain que mon électrosensibilité n’était pas seulement une réaction physique. Elle portait en elle la mémoire d’un autre enfermement, plus vaste, plus ancien, qui venait d’ailleurs.
Les mémoires galactiques
Je sais que cela peut sembler étrange, mais à ce moment -là, j’ai senti que ce que je vivais dépassait largement le cadre terrestre. Comme si mon corps réagissait non seulement aux ondes électromagnétiques modernes, mais aussi à des mémoires bien plus anciennes, liées à d’autres plans d’existence.
Ces câbles que j’avais vus représentaient des attachements, des emprisonnements galactiques. Des expériences vécues par mon âme dans d’autres mondes, d’autres temps. Des moments où j’avais été retenue, utilisée, branchée à des systèmes qui m’épuisaient et me privaient de liberté.
Et voilà que, dans cette vie, mon corps me rejouait cette histoire. À travers l’électrosensibilité, il me montrait les traces de ces mémoires enfouies.
De la malédiction au message
Alors, ce que je croyais être une malédiction a commencé à prendre un autre visage .Et si cette électrosensibilité était en réalité un message ?Un appel à me libérer de chaînes beaucoup plus profondes que celles que je croyais ?
Oui, mon corps souffrait. Oui, les symptômes étaient réels et difficiles. Mais derrière, il y avait aussi une vérité plus vaste : celle d’une âme qui voulait se rappeler d’où elle venait, et se délivrer de ce qui l’avait un jour emprisonnée.
L’électrosensibilité est devenue un chemin initiatique. Un passage obligé pour apprendre à écouter autrement, à sentir autrement, à ne plus m’accrocher aux illusions d’un monde saturé d’ondes et de vitesse.
Accueillir plutôt que rejeter
Ce que j’ai découvert, c’est que la clé n’était pas dans la lutte, mais dans l’accueil. Chaque fois que je me battais contre mes symptômes, je renforçais le sentiment d’être piégée. Mais chaque fois que je m’honorais, que je posais la main sur mon cœur en disant : « Oui, je suis différente, et c’est ma vérité », une partie des câbles se relâchait.
Alors, bien sûr, cela ne veut pas dire que tout a disparu comme par magie. Je reste sensible, et je dois encore ajuster ma vie, mes choix, mes environnements.Mais la différence, c’est que je ne le fais plus dans la peur. Je le fais dans la conscience que derrière cette hypersensibilité se cache un trésor : la mémoire de mon âme.
Et si toi aussi…
Si tu lis ces lignes et que tu te reconnais dans ce que je décris, peut-être as-tu toi aussi l’impression d’être attaché par des câbles invisibles. Peut-être ressens-tu cette fatigue, ces douleurs, ces limites incomprises ?
Je voudrais te dire que tu n’es pas seul. Ce que tu vis n’est pas une faiblesse, ni une anomalie. C’est une porte. Une invitation.
L’électrosensibilité n’est pas qu’un fardeau. Elle peut devenir une initiation à un autre regard sur la vie, une reconnexion à ton essence la plus profonde, une manière de toucher du doigt des mémoires oubliées.
Conclusion : l’art de transformer l’enfermement en envol
Aujourd’hui, je ne prétends pas avoir toutes les réponses. Mais je sais une chose : ce qui m’enfermait hier est devenu un chemin d’éveil.
Et si l’électrosensibilité est un mot qui résonne dans ton quotidien, peut-être est-il temps, non pas de la combattre, mais de l’écouter. Peut-être que, derrière tes maux, se cache un appel à retrouver la liberté de ton âme.
Comme moi, tu pourrais découvrir qu’il ne s’agit pas seulement d’un problème terrestre, mais d’une mémoire galactique qui cherche à se libérer à travers toi.
Alors oui, c’est difficile. Oui, c’est douloureux. Mais c’est aussi une chance. Une invitation à transformer les câbles qui nous retiennent en fils de lumière, pour que, pas à pas, nous puissions enfin flotter libres dans l’univers.
✨ Ton chemin d’âme mérite d’être honoré et nourri ✨
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