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🌿 Quand la mort appelle au respect et non à la possession

 Honorer les dĂ©funts, c’est leur offrir la paix et garder vivante leur lumiĂšre
 Honorer les dĂ©funts, c’est leur offrir la paix et garder vivante leur lumiĂšre

Il y a des rencontres qui bouleversent le cƓur.Elles ne viennent pas toujours de vivants en chair et en os.Parfois, elles nous arrivent sous forme de prĂ©sences, de souffles, de visites silencieuses.Des Ăąmes qui ne trouvent pas le repos et qui cherchent un tĂ©moin, un appui, une oreille capable de les entendre au-delĂ  du voile.





Le miroir de la mort


J’ai reçu rĂ©cemment la visite d’une de ces Ăąmes. Un ĂȘtre parti depuis plusieurs annĂ©es, mais qui ne peut franchir le seuil de lumiĂšre. Non pas parce qu’il est retenu par une faute ou un « jugement », mais parce que ceux qui restent n’ont pas honorĂ© son dĂ©part.


Au contraire, sa mémoire a été ensevelie sous les querelles, les rancunes, les convoitises

.

Et je me pose la question :comment pouvons-nous encore utiliser le mot humain pour dĂ©crire ces comportements,quand ce qu’il y a de plus noble dans l’humanitĂ© – l’amour, la tendresse, la mĂ©moire sacrĂ©e – sont oubliĂ©s au profit d’un hĂ©ritage matĂ©riel ?


L’hĂ©ritage de chair et l’hĂ©ritage d’ñme


Quand un ĂȘtre meurt, il laisse deux hĂ©ritages :


  • Le premier, visible, matĂ©riel, chiffrable. Des maisons, des comptes, des objets, des souvenirs tangibles.

  • Le second, invisible, vibratoire, inestimable. L’hĂ©ritage de son souffle, de sa lumiĂšre, de son chemin, de ce qu’il a donnĂ©, souffert, appris et partagĂ©.


Le premier, le monde terrestre s’en empare avec aviditĂ©, parfois avec justice, trop souvent avec disputes.Le second, le monde de l’ñme nous l’offre comme un trĂ©sor sacrĂ©.Mais combien savent encore tendre les mains pour recevoir cet hĂ©ritage-lĂ  ?


Quand les familles se dĂ©chirent pour quelques biens, elles oublient que la vĂ©ritable richesse n’est pas dans les murs, ni dans les coffres, mais dans l’amour et la mĂ©moire.


La douleur de l’ñme oubliĂ©e


Cet homme que j’ai rencontrĂ© dans l’invisible ne demandait rien de matĂ©riel. Il ne se plaignait pas des biens qu’on se disputait Ă  sa place.Il souffrait d’une autre douleur, bien plus profonde : celle de ne pas ĂȘtre honorĂ©.


Car il avait traversĂ© des Ă©preuves terribles de dĂ©pression,et c’est une femme – sa compagne des derniĂšres dĂ©cennies – qui l’avait soutenu, aimĂ©, aidĂ© Ă  se relever encore et encore. Mais depuis sa mort, ce lien a Ă©tĂ© effacĂ© par la colĂšre des enfants.


Et lui, de l’autre cĂŽtĂ©, reste prisonnier. Non pas prisonnier d’un lieu, mais prisonnier de l’injustice de ne pas voir sa vie reconnue, de ne pas sentir son dĂ©part honorĂ©, de sentir que son souvenir est abĂźmĂ©.


Quand les vivants oublient de célébrer, les morts ne trouvent pas toujours le chemin. Ils restent suspendus, coincés entre deux mondes, cherchant la paix dans des mémoires en guerre.

Qu’y a-t-il d’humain dans ce comportement ?


Nous aimons nous appeler « humains ».Mais qu’y a-t-il d’humain dans ces querelles autour de la mort ?

Qu’y a-t-il d’humain dans ces mains qui s’agrippent Ă  l’argent au lieu d’ouvrir les bras Ă  la mĂ©moire d’un pĂšre, d’un mari, d’un frĂšre, d’un ami ?


L’humanitĂ© vĂ©ritable, c’est la capacitĂ© de tendre la main, d’aimer au-delĂ  des blessures, d’accompagner au-delĂ  de la sĂ©paration. Quand nous devenons aveuglĂ©s par la possession, nous perdons notre humanitĂ©. Nous redevenons seulement des « terrestres », attachĂ©s Ă  la densitĂ© de la matiĂšre, incapables de regarder vers le ciel de l’ñme.


Ce que nous oublions


La mort n’est pas une fin.C’est un passage, une traversĂ©e, une mĂ©tamorphose. Et dans cette traversĂ©e, les Ăąmes ont besoin d’une seule chose : le respect.


Le respect, c’est allumer une bougie. C’est prononcer un nom avec tendresse. C’est se souvenir des sourires, des combats, des larmes et des joies .C’est dĂ©poser une pensĂ©e, un merci, une priĂšre, un silence.


Ce n’est pas une question de religion.C’est une question de dignitĂ©.Car chaque ĂȘtre mĂ©rite que sa vie soit honorĂ©e, et que sa mort soit accueillie comme un passage sacrĂ©.


Les conséquences invisibles


Quand une famille se divise autour d’un hĂ©ritage,quand on oublie d’honorer le dĂ©funt pour se jeter sur ses biens,cela ne touche pas seulement les vivants.


Cela pĂšse sur l’ñme de celui qui est parti. Cela le retient, cela l’alourdit, cela l’empĂȘche de s’élever pleinement. Car une partie de lui reste accrochĂ©e Ă  la douleur de ne pas ĂȘtre reconnu, Ă  la blessure de voir son souvenir piĂ©tinĂ©.


Et ces blessures deviennent comme des chaßnes invisibles, dont se nourrissent des forces sombres .Oui, il existe des mondes de ténÚbres qui se repaissent de ces ùmes perdues, égarées par le manque de lumiÚre.


Nous avons alors une responsabilitĂ© :pas seulement celle de partager Ă©quitablement des biens, mais celle de tendre une lumiĂšre pour que l’ñme puisse continuer son chemin.


Ce que nous pouvons offrir


Face Ă  cette rĂ©alitĂ©, peut-ĂȘtre te demandes-tu : que pouvons-nous faire ?


Nous ne pouvons pas forcer les vivants Ă  changer. Nous ne pouvons pas imposer l’amour Ă  des cƓurs fermĂ©s .Mais nous pouvons, chacun Ă  notre niveau, offrir autre chose :

  • Une pensĂ©e d’amour envoyĂ©e au dĂ©funt.

  • Une bougie allumĂ©e avec l’intention de l’accompagner.

  • Un mot doux prononcĂ© Ă  voix haute, comme un fil tendu entre les mondes.

  • Une priĂšre, quelle qu’elle soit, ou mĂȘme un simple souffle de compassion.


Et surtout, nous pouvons refuser d’alimenter les conflits .Ne pas ajouter notre colùre à la colùre, mais devenir un espace de paix pour que l’ñme trouve une voie de sortie.


Respecter pour libérer

Quand un ĂȘtre meurt, il ne nous demande pas nos querelles. Il nous demande notre respect.I l nous demande de nous souvenir de lui comme d’un frĂšre, d’un compagnon, d’une Ăąme qui a traversĂ© l’existence avec ses failles, ses douleurs, ses beautĂ©s.


Respecter le mort, c’est libĂ©rer son Ăąme. C’est lui permettre de franchir le miroir sans rester prisonnier des nƓuds terrestres.


C’est aussi nous libĂ©rer nous-mĂȘmes, car en honorant les morts, nous apprenons Ă  honorer la vie.

Un appel au cƓur

Alors, Ă  travers ce tĂ©moignage, je voudrais lancer un appel .À toi qui lis ces lignes, souviens-toi :Quand la mort touche ton cercle, ne laisse pas l’hĂ©ritage devenir un champ de bataille. Ne laisse pas la mĂ©moire s’effacer sous la convoitise. Ne laisse pas ton humanitĂ© se rĂ©duire Ă  une possession.


Choisis plutît d’aimer, de respecter, d’honorer .Allume une flamme, pose une main sur ton cƓur, prononce un merci. Car c’est cela qui traverse les mondes, pas l’argent, pas les biens, pas les querelles.

Et Ă  toutes l

es ñmes qui errent encore, je voudrais dire :il existe des cƓurs qui vous entendent,il existe des souffles qui vous accompagnent,il existe des mains invisibles qui vous guident vers la lumiùre.


Conclusion


Dans la mort, le plus important n’est pas ce que nous rĂ©coltons, mais ce que nous respectons. La seule richesse vĂ©ritable est l’amour que nous portons Ă  ceux qui nous quittent, et la lumiĂšre que nous leur envoyons pour qu’ils franchissent le miroir en paix.


Car un jour, ce sera nous qui franchirons ce passage.Et ce que nous aurons donné comme amour, comme respect, comme mémoire, sera la seule chose qui nous accompagnera.


Alors choisissons dùs aujourd’hui d’honorer. Parce qu’honorer, c’est aimer. Et aimer, c’est ce qu’il y a de plus humain.



✹ Si ces mots ont touchĂ© ton cƓur et que tu ressens l’élan d’aller plus loin sur ton chemin d’ñme, je t’invite Ă  dĂ©couvrir L’Espace SacrĂ© de l’Âme, oĂč j’ai rĂ©uni des soins, guidances et enseignements vibratoires pour t’accompagner dans ta guĂ©rison et ton Ă©veil.






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