✨ Je suis restée dans l’antichambre du dernier souffle
- Marie Noelle Bon
- il y a 4 jours
- 5 min de lecture
Quand l’âme refuse la mort symbolique et se prive de renaître

Nous avons déjà tout essayé.Les soins, les prises de conscience, les décisions courageuses.
Nous avons lu, médité, nettoyé, guéri, transformé.
Et pourtant… parfois, malgré tous nos efforts,tout recommence.
Comme si notre vie tournait en rond. Comme si un schéma invisible nous ramenait toujours au même endroit.Les mêmes douleurs,les mêmes réactions,les mêmes tourments intérieurs.
Un peu comme dans ce film Un jour sans fin,où le héros revit encore et encore la même journée,malgré tous ses choix, toutes ses tentatives.
Alors, nous nous demandons :"Qu’est-ce qui nous retient ?" "Pourquoi la transformation semble-t-elle incomplète ?"
Et si ce n’était pas parce que nous ne faisons pas assez, mais parce que nous retenons quelque chose…
Un souffle .Un relâchement. Un lâcher-prise vital.
Et si le véritable passage ne se trouvait pas dans l’effort,mais dans ce souffle que nous n’avons jamais vraiment expiré ?
Dans cet article, nous allons explorer ensemble une mémoire profonde et peu reconnue : la mémoire du souffle retenu. Celle qui pourrait bien être la clé oubliée de notre libération intérieure.
Voici mon récit, suivi d’une exploration des mémoires qui empêchent l’âme de traverser véritablement les cycles de transformation.
✨ Mon récit : Je suis restée dans l’antichambre de la mort
Je me souviens, Je me voyais allongée sur une table.Mon corps brûlait. Mais ce feu n’était pas de ce monde. Il ne me blessait pas.Il consumait. Il réduisait en cendre tout ce que je n’étais plus. Il ne restait rien…et pourtant, j’étais toujours là. Debout, je regardais ce nouveau corps qui venait de prendre forme. Je me sentais légère, si légère... Et si belle !
Puis, devant moi, deux portes se sont ouvertes, elles étaient immenses. .Elles ont laissé apparaitre une lumière que je n’avais jamais vue…ou peut-être… que j’avais oubliée. J'avais juste un pas à faire pour entrer en ce lieu qui me tendait les bras, Mais je ne pouvais pas..
Je suis restée figée. Terrifiée.
J’étais bloquée en ce lieu entre deux mondes. Ni tout à fait morte. Ni pleinement vivante. Je retenais mon souffle, comme depuis toujours. Et aujourd’hui je comprends pourquoi.
Depuis l’enfance, je n’expire pas complètement. Ma respiration se bloque, se coupe. Comme si laisser partir l’air… c’était prendre le risque d'en manquer. Comme si chaque expiration pouvait être la dernière. La dernière expiration, ne dit-on pas d'une personne qui vient de mourir qu'elle vient d'expirer son dernier souffle.
Je n’ai jamais dormi profondément .Enfant déjà, je veillais même dans le sommeil. Je me réveillais en sursaut, comme si je ne voulais pas me laisser partir.
Comme si dormir… c’était mourir un peu trop. Et mourir, je ne le pouvais pas.
Alors je me suis réveillée mille fois par nuit. Mon corps, tendu, méfiant, réactif. Intolérant à tant de choses — nourriture, lumière, présence, émotion. Comme si mon système entier refusait de laisser entrer… et encore plus de laisser sortir. Un corps en hyper-survie, incapable de lâcher.
Et mes yeux. Mes yeux aussi portaient la mémoire. Souvent, je ne pouvais pas regarder la lumière. Elle m’aveuglait. Elle me faisait peur. Non parce qu’elle était mauvaise…mais parce qu’elle m’appelait à voir autrement,et que je n’étais pas prête.
Toutes ces visions qui m'accompagnaient lors de méditation. Des scènes dans lesquelles la plupart du temps je me sentais en danger, dans lesquelles j'avais besoin d'aide, mais j'étais seule. Seule une lumière se présentait, mais elle m'éblouissait, je ne voyais plus rien et la sensation de danger était encore plus puissante. Celle qui revenait souvent était celle de la voiture. Je me voyais dans une voiture, je voulais rejoindre un endroit mais j'étais perdue. La lumière m’éblouissait. Je ne voyais plus la route .Je voulais avancer…mais je ne voyais rien. Et j’avais si peur !
Incroyable n'est-ce pas ? La lumière qui normalement est l'aide dont nous avons besoin, me freinait. Je ne comprenais rien à ces visions, juste que la lumière m'éblouissait. Alors j'ai cherché, j'ai écrit toutes ces visions, et tout ce qui pouvait s'y rattacher et j'ai compris. Tout était lié, mes yeux, mon souffle, mes douleurs.... Je ne lâchais pas ! Je voulais tout contrôler ! Mais pourquoi ? A ce moment je me suis souvenue d'un osteopathe qui m'avait dit que je respirais à l'envers. Que lorsque que l'expiration commeçait, elle changeait de sens et je réinspirais. Aujourd'hui je remercie ce messager que je n'avais pas entendu. Tout prenait sens... J'étais enfin prête à recevoir le plus grand des enseignements. Alors j'ai accepté de l'entendre.
L’antichambre de la mort symbolique. Je croyais avoir fait le chemin. Mais je n’avais pas rendu mon dernier souffle. Je n’avais pas offert à la Vie ce qui devait mourir. Je n’avais pas accepté la fin.
J'attendais dans l'antichambre de la mort
Alors je suis restée bloquée entre deux. Entre la fin d’avant et le début de maintenant .Et dans cet entre-deux… j’ai tourné en rond. Mes nuits, mes symptômes, mes douleurs, mes visions,tout me disait la même chose :
"Tu ne peux pas renaître sans mourir."
Et je n’avais pas encore osé mourir à ce que j’étais.
Aujourd’hui je sais. Ce n’était pas une punition. Ce n’était pas un échec. C’était une invitation sacrée à m’abandonner et à achever ce qui était inachevé par la peur de la mort, par le refus de la mort.
Ce que je retenais depuis tant d’années…ce souffle non rendu,cette expiration inachevée,ce refus du passage…
… c’était la dernière chose à transmuter.
Je comprends enfin que la lumière que je fuyais était celle que j’étais venue retrouver. Et que la mort que je redoutais était celle de mes chaînes.
Aujourd’hui, je choisis d’expirer. De rendre au Vivant tout ce que je ne suis plus. De franchir ces portes. Et de me souvenir que ce qui m’attendait n’était pas le vide…mais l’aube.
🌬️ Les mémoires associées au dernier souffle
Cette expérience m’a permis de mettre en lumière des mémoires vibratoires profondes, que beaucoup d’âmes incarnées portent sans le savoir :
1. La mémoire du souffle retenu
– Se manifeste par une respiration courte, bloquée, inversée
– Empêche le corps et l’âme de relâcher les tensions
– Crée des troubles du sommeil, de l’anxiété, un état de vigilance permanent
2. La mémoire de la mort refusée
– Empêche la clôture des cycles (maladie, relation, souffrance)
– Garde l’âme dans un entre-deux : pas dans la vie, pas dans la mort
– Provoque une sensation d’échec récurrent ou de blocage permanent
3. La mémoire de la lumière traumatisante
– Réaction à des vécus où la lumière a été perçue comme violente ou trop rapide
– Rend difficile l’accès au silence, à la paix, à l’intuition
– Se manifeste par des problèmes de vue, une peur de "voir trop", une hypersensibilité lumineuse ou énergétique
🌌 En conclusion
Tant que nous retenons ce dernier souffle symbolique, nous restons bloqués dans une boucle d’inachevé. Nous empêchons l’âme de clôturer vraiment ce qui doit mourir — et nous nous privons de la renaissance vibratoire qui attend derrière le vide.
Avec le recul, je comprends pourquoi j’ai vécu plusieurs EMI dans cette vie. Ce n’étaient pas des accidents. C’étaient des rappels sacrés .Des passages offerts par mes guides, par ma propre conscience supérieure,pour me montrer, encore et encore, que :
Accepter de mourir,c’est accepter de rencontrer la lumière. Sa propre lumière. Celle qu’on ne peut voir que lorsque l’ancien a été rendu.
Ces expériences m’ont permis de goûter à l’espace entre les mondes,d’observer la peur et la paix,et de comprendre que la lumière ne m’avait jamais quittée…je ne faisais que la repousser,tant que je refusais de lâcher.
Le dernier souffle, aujourd’hui,je ne le vois plus comme la fin. Mais comme une clé de retour :à moi-même,à la Source,à l’incarnation vivante de qui je suis vraiment.
💫 Si ce texte résonne avec ce que vous traversez, restez à l’écoute. Je prépare trois autres textes sur ces trois mémoires
🌟 Pour aller plus loin dans la libération de ton âme, découvre mes soins vibratoires et guidances sacrées dans la boutique :
Commentaires