Les Travailleurs de Lumière qui s'oublient dans leurs scénarios : quand la fuite devient costume
- Marie Noelle Bon

- 1 oct.
- 5 min de lecture

“Et si j’étais née dans une autre famille, dans un autre monde, avec une autre mission ? ”
“Et si cette vie n’était qu’un décor, et moi, une actrice échouée dans le mauvais film ?”
Ces pensées, peut-être les as-tu déjà eue, toi qui lis ces lignes, comme un écho venu de loin. Car nombreux sont les travailleurs de lumière, guérisseurs, âmes stellaires ou incarnations conscientes… à s’être réfugiés dans des mondes imaginaires. Des mondes plus doux, plus vastes, plus vrais — ou du moins, plus supportables que le quotidien dense et parfois brutal de la matière terrestre.
Mais que se passe-t-il vraiment lorsque nous nous perdons dans nos propres scénarios vibratoires ?
🎬 Changer de film pour survivre
Quand l’âme est hypersensible, qu’elle capte tout — les douleurs des autres, les injustices, les incohérences du monde —, il devient difficile de rester présente dans sa propre vie.
Alors, très tôt, sans s’en rendre compte, on commence à écrire d'autres histoires. On devient scénariste de soi-même. On se crée des réalités alternatives :
Une famille d’âme plus lumineuse, qui nous comprendrait mieux.
Une mission grandiose, dans une autre galaxie, loin des factures à payer et des douleurs du corps.
Un passé idéalisé, ou une enfance réécrite à la plume cosmique.
Des liens d’âme passionnés qui nous feraient oublier la solitude ici-bas.
Et, dans cette vaste salle de cinéma intérieure, on saute de film en film, de rôle en rôle, sans jamais couper la caméra. L’imaginaire devient refuge, puis routine, puis… prison dorée.
🌀 La scène qui ne finit jamais
Mais voilà le piège .À force de ne jamais sortir du rôle, on oublie qu’on joue.
On devient le personnage, au lieu de rester le porteur de lumière derrière le masque.
On commence à parler en langage galactique, mais on ne sait plus parler à notre voisin.
On capte les plans de la Source, mais on ne capte plus les signaux de notre propre corps.
On veut changer le monde, mais on ne sait même pas changer nos draps ou appeler notre mère.
Cela peut sembler cruel, mais il est temps de redescendre de scène. Non pas pour renier la magie, mais pour l’incarner, ici, maintenant, dans le vrai.
🌍 La spiritualité comme échappatoire
Oui, cela peut paraître provocateur, mais la lumière peut devenir fuite, si elle n’est pas enracinée. La spiritualité, mal intégrée, devient une drogue douce — une sorte de Netflix vibratoire à épisodes infinis.
On s’invente des identités galactiques comme on enfile des costumes :“Je suis un être de Sirius, je viens de l’Andromède intérieure, j’ai vécu sur Lemuria, j’étais prêtresse d’Isis, je parle le langage d’Ana-Ka…”
Et tout cela peut être vrai. Mais ce n’est pas une excuse pour ne pas vivre ici, dans la densité, dans l’imperfection, dans la friction de la matière.
Car sinon… que fait-on ? On utilise le ciel pour fuir la terre. On prétend guérir les autres sans s’être touché soi-même. On lit les annales akashiques, mais on ne connaît pas l’histoire de son propre ventre, de son propre silence.
👁️ Mais pourquoi fuyons-nous ?
Parce que le réel fait mal, parfois. Il nous confronte à notre solitude, à notre famille dysfonctionnelle, à notre sexualité, à notre manque de reconnaissance, à notre besoin d’amour, à notre sentiment d’être “en trop” ou “pas assez”.
Alors… on décolle. Et le plus ironique, c’est que ceux qui sont censés ancrer la lumière sur Terre sont souvent les premiers à l’avoir fuie.
Mais fuir, ce n’est pas guérir. Fuir, c’est laisser la blessure se creuser dans l’ombre du costume. Fuir, c’est continuer d’alimenter le mythe selon lequel cette vie n’est pas assez magique pour nous
.Et ça, c’est une forme d’ingratitude envers l’âme qui, elle, a tout donné pour s’incarner ici.
💡 Alors… que faire ?
Il ne s’agit pas de juger.Il s’agit de se réveiller.
👉 De reconnaître qu’on a parfois habité plus de mondes parallèles que de matins sur Terre.
👉 D’admettre qu’on a parfois préféré un rôle lumineux à une réalité difficile.
👉 Et surtout… d’avoir le courage de revenir au présent.
Pas comme punition .Mais comme choix sacré d’incarnation.
🤍 Revenir à soi : mode d’emploi doux et radical
Voici quelques clés pour descendre de scène, sans perdre la magie :
1. Nommer les scénarios
Fais une liste (même mentale) de tous les “rôles” que tu t’es inventés :
– l’initiée galactique
– la prêtresse d’un autre temps
– la guérisseuse parfaite
– l’enfant blessée perpétuelle
Et puis regarde :Lequel te sert encore ? Lequel te piège ?
2. Ralentir pour ressentir
Revenir dans le corps. Ressentir les pieds. Les odeurs. Le goût de l’instant.La vraie mission commence là : dans les sensations.
3. Réenchanter le réel
Et si ton évier devenait ton autel ?
Et si ton agenda devenait un grimoire de présence ?T
u n’es pas obligée de quitter la magie — tu peux l’infuser dans chaque geste.
4. Créer une cérémonie de “fin de rôle”
Allume une bougie. Honore les rôles que tu as joués. Remercie-les.Et choisis de redevenir l’actrice, l'acteur de conscience, pas le personnage.
“Je rends les costumes. Je redeviens moi. Je choisis la vie.”
🔥 Le feu sacré du vrai
Car vois-tu, la vraie lumière est brute. Elle n’est pas toujours jolie. Elle passe par la chair, le cri, la colère, la sueur, le désordre et le doute.
Et si tu veux vraiment aider le monde,si tu veux vraiment guérir, enseigner, transmettre,alors il te faudra apprendre à être là, en totalité.
Pas dans une projection. Pas dans une autre époque. Mais ici, maintenant, dans ce corps, dans cette peau, avec cette voix, cette histoire, cette mission… même si elle semble floue.
✨ En conclusion : la vie ne se rêve pas, elle se vit
“Je m’étais endormie dans un rêve pour ne pas voir que la vie m’appelait…Et maintenant, je marche. Pieds nus. En moi. En vrai. En paix.”
Ne crois pas que tu as perdu du temps.Tu as appris à créer. Tu as affûté ton imaginaire, comme une épée de lumière.T u sais désormais t’inventer. Maintenant, il est temps de t’habiter.
Car oui, tu es un être de lumière. Mais surtout : tu es une femme (ou un homme) debout, vivante, réelle.
Et c’est cette version de toi que le monde attend.Pas un hologramme cosmique,mais toi, pleinement incarné(e), dans toute ta vérité.
“Ne me dis pas qui tu étais sur Sirius.Dis-moi qui tu es quand tu rentres chez toi, seul(e), et que tu te regardes dans la glace.Dis-moi ce que tu fais de ta lumière quand il pleut, quand tu doutes, quand tu tombes. C’est là que je te reconnaîtrai.”— Marie Noelle
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